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Le cerveau du cheval est relativement petit par rapport à la taille de son corps. Il ne représente qu’environ 0,1 % de son poids total.
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Malgré leur petite taille, les chevaux possèdent un cerveau très complexe, avec un cortex cérébral très développé — la partie responsable de la pensée consciente, de la prise de décision et de la mémoire.
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Les chevaux peuvent apprendre et mémoriser des tâches complexes, comme franchir un parcours d’obstacles ou exécuter une routine de dressage, grâce à un processus appelé apprentissage associatif.
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Comme les humains, les chevaux ont un hémisphère gauche et un hémisphère droit dans leur cerveau, chacun ayant des fonctions spécialisées :
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Le gauche traite les informations logiques et analytiques
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Le droit gère davantage les émotions et la pensée créative.
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Les chevaux ont une excellente mémoire : ils peuvent se souvenir de personnes, de lieux ou d’expériences pendant plusieurs années.
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Ils peuvent aussi apprendre par observation : il leur arrive d’adopter de nouveaux comportements simplement en observant d’autres chevaux ou des humains.
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Leur sens du toucher est très développé : ils perçoivent la moindre pression ou mouvement sur leur peau, ce qui les aide à réagir aux signaux subtils de leur cavalier ou accompagnateur.
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Les chevaux sont capables de traiter très rapidement et précisément les informations visuelles, ce qui leur permet d’éviter les obstacles et de se déplacer avec aisance dans leur environnement.
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Ce sont des animaux sociaux, qui communiquent beaucoup par langage non verbal. Leur cerveau est capable d’interpréter les changements subtils dans le langage corporel, les expressions faciales et les vocalisations des autres chevaux.
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Chaque cheval a une personnalité unique, influencée par ses expériences, sa génétique et son environnement — ce qui se reflète dans le fonctionnement de son cerveau et son comportement.
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Leur odorat est très développé : le bulbe olfactif, qui traite les odeurs, est relativement grand par rapport aux autres parties du cerveau.
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Le cervelet, chargé de la coordination des mouvements et de l’équilibre, est aussi particulièrement développé chez les chevaux, car ils doivent pouvoir fuir rapidement ou évoluer sur des terrains difficiles.
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Les chevaux ont un seuil de douleur élevé, probablement lié à la façon dont leur cerveau traite les signaux de douleur. Cela peut les amener à ne pas montrer de signes évidents de souffrance, rendant plus difficile la détection de problèmes de santé.
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L’hippocampe, zone impliquée dans l’apprentissage et la mémoire, est particulièrement bien développée chez les chevaux.
Cela leur permet de retenir des expériences spécifiques, mais aussi de généraliser des concepts et les appliquer à de nouvelles situations. -
Enfin, des études montrent que les chevaux, comme beaucoup d’animaux, sont capables de ressentir des émotions comme la peur, la joie ou la colère. Ces émotions sont régulées par le système limbique, un ensemble de structures cérébrales interconnectées essentielles à l’humeur et au comportement.
📚 Source : Megan Bolentini – Equine Bodywork